Septembre et octobre annoncent des changements de couleurs dans la végétation.La navigation reste possible, seul ou accompagné, dans le respect du milieu et des autres usages.

Ainsi, en octobre, la discrétion s'impose un peu plus que d'ordinaire par endroit, car quelques palombières jalonnent le cours d'eau, sur la Grande Leyre comme sur l'Eyre girondine.

Cette pratique n'est pas incompatible avec les descentes de la rivière sous réserve de glisser en silence aux abords de ces installations, sur la période de fin septembre à début novembre. D'ordinaire elles sont signalées par de petits panneaux artisanaux ! Il s'agit sur cette période de partager le lit mineur de la vallée.

Par ailleurs, en cette même période, la fluctuation du niveau d'eau est très faible et le débit est maigre.

Cela caractérise la période dite d'étiage.

En hydrologie l’étiage est le débit minimal d'un cours d'eau. Il correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l’année où le niveau atteint son point le plus bas (basses eaux). Cette valeur est annuelle. Il intervient pendant une période de tarissement et est dû à une sécheresse forte et prolongée qui peut être fortement aggravée par des températures élevées favorisant l'évaporation.

Passée la période des champignons, le cours d'eau, sa ripisylve et ses milieux associés vont se régénérer en eaux avec l'arrivée (souhaitée) des pluies.

La rivière et tous ses affluents, constituent des habitats remarquables, où la quiétude est la bienvenue aussi en journée.

La fin de l'automne et l'hiver seront favorables aux déplacements des espèces et au repos des différents milieux, sur l'eau en berge (basses et hautes) et dans les milieux humides associés.

Le bon réflexe par ici : http://www.canoesurlaleyre.com/Canoe-sur-la-Leyre/Se-documenter/Quand-pratiquer