
L’édile, également Maire de la commune girondine d’Origne, n’avait pu jusqu’ici, COVID oblige, se prêter à l’exercice des vœux.
Gestion du COVID et des pass-sanitaires, saisons aux conditions climatiques trop intenses pour que les visiteurs profitent de nos sites touristiques dans de bonnes conditions, incendies ravageurs qui ont décimé 5% de la superficie du PNR, les difficultés ont rythmé le quotidien des équipes qui « ont su s’adapter et se mobiliser parfois au-delà de leur fonction », a-t-il souligné.
Ces incendies de l’été 2022 ont permis de « mettre en évidence la vulnérabilité du territoire et doivent permettre de nous remettre en question ». Dans cet esprit, il a annoncé l’engagement du Parc en 2023, aux côtés de la Région Nouvelle-Aquitaine, sur un projet de laboratoire vivant avec les acteurs du massif, élus et habitants, autour de l’avenir de la forêt. « Je suis persuadé que le Parc est l’acteur essentiel dans cette concertation, en partie parce qu’il rassemble l’ensemble des collectivités et travaille déjà avec les acteurs de la filière » a-t-il ajouté.
Face au réchauffement climatique et ses enjeux, notamment pour les équipements du Parc (l’écomusée de Marquèze et la Maison de la nature du Bassin d’Arcachon), face à la crise économique, énergétique et à un contexte géopolitique européen instable, les défis sont de taille pour les années à venir, pourtant Vincent Dedieu s’est montré positif. Grâce à la redéfinition de la stratégie régionale pour les Parcs naturels régionaux de Nouvelle-Aquitaine, qui s’articule pleinement à celle des Landes de Gascogne, au soutien des deux départements des Landes et de la Gironde et à l’implication des communes membres, il est confiant quant à l’évaluation à mi-parcours de la Charte du Parc, qui permettra de conforter les objectifs du projet de territoire.
Parmi les actions à mener en 2023 par les missions du Parc naturel régional, le Président a souligné l’importance de la relance en cours du Programme Pluriannuel de Gestion des Cours d’Eau qui permettra au Parc « de mettre en œuvre la compétence GEMAPI, une continuité logique sur le bassin versant ».
Grâce à l’implication forte des équipes techniques et politiques autour de la pollution lumineuse ces deux dernières années, il espère aussi l’obtention du label Réserve Internationale de Ciel Étoilé (RICE), avant l’été, et un rendez-vous pour la célébrer, à l’automne prochain.
En matière d’urbanisme et de paysage, Vincent Dedieu a annoncé que le Parc (lauréat de l’appel à projet du Ministère des Transitions et de l’ADEME) lance en ce début février son Plan de Paysage de la Transition énergétique et écologique, une concertation locale qui se déclinera sur 2 ans et qui permettra de créer un document-cadre pour préserver les paysages que nous souhaitons demain.