Infatigable muséologue, il participe ensuite à la création d’une multitude de musées dans le monde et à la définition du concept révolutionnaire d’écomusée.
2019 ouvre un temps de célébration pour les écomusées. L’écomusée du Niou Huella (Ile d’Ouessant-29) est le premier à souffler ses 50 bougies. Il sera suivi en 2020 par l’écomusée de Marquèze (Sabres-40) ou encore l’écomusée des Monts-d’Arrée (29). La Fédération des Écomusées et des Musées de Société (FEMS), rassemblant aujourd’hui plus de 180 établissements patrimoniaux, célèbre quant à elle les 30 ans de sa création. Elle co-organise prochainement une journée d’étude qui questionne l’évolution de ces musées à travers l’héritage de Georges Henri Rivière, leur père fondateur, à qui le MuCEM (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) dédie en ce moment une exposition.
Dans les années 1930, Georges Henri Rivière (1897-1985) lançait à Paris le projet de musée national des Arts et Traditions Populaires dans la perspective d’établir des musées de plein air en région. Infatigable muséologue, il participe ensuite à la création d’une multitude de musées dans le monde et à la définition du concept révolutionnaire d’écomusée.
L’écomusée de Marquèze, ouvrant partiellement en 1969 sous le nom de « Musée de plein air des Landes-Marquèze », bénéficie de son expertise et de son pouvoir de persuasion auprès des autorités locales. Impliqué durant plus de 10 ans dans ce projet, il comprend rapidement l’adéquation entre le tout nouveau statut de Parc naturel régional, institué par le Général de Gaulle en 1967, et l’idée naissante d’écomusée. Outil au service du développement local, à caractères interdisciplinaire, expérimental et innovant, le couple Parc régional-écomusée a trouvé son terrain d’expérimentation : le Finistère puis les Landes de Gascogne. Mais ceci n’est que le début de l’aventure…
Florence Raguénès, Conservatrice de l’écomusée de Marquèze.
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