Ce réseau écotourisme porte désormais le nom de Cercle des Imaginaterres, désignant ainsi un ensemble de professionnels régis par la même volonté d’orienter leur activité vers un tourisme qui a plus de sens. Dans un contexte où ces convictions sont partagées par un nombre grandissant de nos concitoyens et ‘éco-citoyens’.
Comment fédérer des professionnels du tourisme autour de valeurs communes, pour un tourisme plus vertueux?
La proposition d’un programme de formations ambitieux avec 17 rendez-vous cette année est une des réponses apportées par le Parc.
Outre le contenu théorique, ces formations, aux thématiques variées, prennent souvent la forme d’ateliers pratico-pratiques, où chacun peut transposer et passer rapidement à l’action dans sa structure.
Comment avec des gestes simples et des actions à la portée de tous, on peut proposer une offre de qualité qui répondent autant aux enjeux environnementaux qu’économiques ?
Tel fut l’objectif de cette journée consacrée à l’acte alimentaire.
Bien souvent ceux qui ont fait le choix d’actions simples, ont en même temps pu réduire leurs coûts : cuisiner soi-même et sans protéine animale est bien moins coûteux que l’inverse.
Bien sûr, le plaisir gustatif a été abordé au cours de cette session dont la matinée fut consacrée à la cuisine végétarienne et extra-locale, dont l’atelier fut animé par la formatrice Katie Boschetti, propriétaire d’une maison d’hôte à Salles.
Dans l’après-midi, après avoir savourer le ‘travail du matin’, ces consomm’acteurs se sont exercés à une initiation sensorielle menée par Virginie Hilderbert de l’Association Carrément Goûtbasée sur la commune du Tuzan (33).
De nombreuses questions ont pu être abordées comme de savoir : où peut-on trouver localement des produits ? Quelles alternatives aux produits carnés, industriels et/ou exotiques ? Quels sont les recettes simples et gourmandes qui font mouche auprès des clientèles en séjour ? Quelles recettes pour quelle saison ? Comment limiter ses déchets en cuisine ? Comment le ‘zéro déchet’ est-il atteignable ?
A l’issue de cette journée, les participants ont pu perfectionner leurs connaissances en cuisine slow et locavore ou pour d’autres s’ouvrir à de nouvelles manières de consommer et d’agir.
Ces rencontres permettent de s’interroger et d’échanger autour de problématiques environnementales communes en vue d’aller de l’avant et de passer des intentions aux actes. Collectivement on est souvent plus forts et chacun apporte sa pierre à l’édifice commun : échange d’expériences, mutualisation des moyens et de bons plans, passerelles commerciales entre producteurs locaux, etc.
Des solidarités émergent, se tissent et un autre tourisme voit un réseau de partenaires poser ensemble les bases pour qu’un autre tourisme s’invente ici dans les Landes de Gascogne.
En témoigne le groupe Vivons local Haute Landes et Sud-Gironde https://www.facebook.com/groups/454771748477776/ qui compte déjà plus de 100 membres en un mois.
Enfin, le Parc adresse un grand merci à Luedwine Le Merdy qui nous a accueillis à son gîte Oustaou Neou au Teich pour le déroulement de cette journée.
"Vivre simplement pour que simplement d'autres puissent vivre" (Gandhi).