Le diagnostic de la pollution lumineuse et celui de l’éclairage public ont été présentés fin janvier aux élus du Parc, du SYBARVAL et de la Communauté de Communes des Landes d’Armagnac, associés à cette étude, ainsi qu’aux syndicats d’énergie de la Gironde et des Landes.
Le bilan est contrasté : la carte montre qu’au cœur du Parc, la qualité du ciel étoilé est très bien préservée et que l’observation d’environ 4 000 étoiles à l’œil nu est toujours possible (zone en en bleue). En revanche, la pollution lumineuse concerne toutes les communes et le phénomène se développe et s’intensifie au rythme de l’urbanisation (jusqu’à 30 fois supérieur à un ciel noir = 1).
La qualité de l’éclairage public a été analysée au regard de 4 critères issus de l’arrêté ministériel de décembre 2018.
Pour environ 50 % des communes :
- les puissances émises sont supérieures à la norme,
- l’orientation de l’éclairage n’est pas assez dirigée vers le sol,
- les spectres de lumières ont un mauvais impact sur la biodiversité nocturne
Enfin, 90 % des communes ne mettent pas en place des périodes d’extinction de l’éclairage public.
Ainsi, le bilan de l’éclairage n’est donc que moyennement bon.
Aussi, lors du dernier du comité de pilotage, des propositions d’amélioration ont été présentées pour chacun des critères comme par exemple : diminution de la puissance des ampoules voire du nombre de points lumineux, installation de vasques plates orientées horizontalement, choix d’ampoules de température de couleur inférieure à 2400°K (moins impactante pour la biodiversité), adaptation des heures d’éclairage aux besoins réels des habitants, etc. L’ensemble de ces mesures a été validé et la prochaine d’étape, d’ici l’été, sera de présenter des modélisations, réalisées par les syndicats d’énergie, sur deux communes test pour ensuite, si le comité de pilotage le valide, établir une programmation pour l’ensemble du territoire.