Suite à l'hiver 2023-2024 particulièrement pluvieux et aux problématiques de gestion des eaux pluviales sur le bassin d'Arcachon, l'Agence de l'Eau Adour-Garonne s'est entourée d'une trentaine de partenaires (communautés de communes, communes, syndicats des eaux, Parcs naturels régionaux, SAGEs...) pour construire ce projet de protection du territoire pour aujourd'hui et demain. Le contrat "Fleuve et côtiers du bassin d'Arcachon" est constitué d'une somme d'actions portées par ces différents acteurs, visant particulièrement à répondre aux impacts du changement climatique sur les milieux naturels, mais aussi les conditions de vie et les activités humaines. Une enveloppe de près de 105 millions d'euros sur 5 ans (2025-2030), répartie entre les différents signataires, permettra d'agir à grande échelle puisque ce sont près de 3 700km² de bassins versants (Lacs Médocains, Leyre et cours d'eau côtiers, Étangs Born et Buch) qui sont concernés.
Trois axes composent ce contrat :
- Réduire les pressions polluantes pour préserver la qualité des milieux récepteurs et des usages (environ 89M€)
- Ralentir les eaux de ruissellement vers l'aval par la mise en œuvre de solutions fondées sur la nature (environ 12M€)
- Connaître, animer et valoriser (environ 4M€)
Ces objectifs sont déclinés en actions opérationnelles proposées par les signataires.
Le Parc naturel régional des Landes de Gascogne et le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) Leyre et cours d'eau côtiers sont tous deux maîtres d'ouvrage et cosignataires de ce contrat territorial sur l'eau. Les financements qui en découlent correspondent à environ 1% de l'enveloppe globale.
Ils se sont engagés à participer au suivi et à la mise en œuvre du contrat sur leur territoire, et informeront le SIBA - structure animatrice du contrat, sur l'avancée des actions mises en place.
Des actions du SAGE Leyre et du Plan Pluriannuel de Gestion de la Leyre (PPGCE Leyre) porté par le PNR, répondant aux objectifs du contrat, y ont été intégrées notamment la restauration de zones humides et de lagunes forestières, des études sur la quantité et la qualité de l'eau, des suivis physico-chimiques,ou encore des travaux favorisant les écoulements superficiels doux en tête de bassin versant...
De nouveaux signataires (comme d'autres collectivités) ou de nouvelles actions répondant aux problématiques du territoire, pourront intégrer le contrat a posteriori.



